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Instantanés de Nature
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En préambule, j’adresse mes plus vifs remerciements à Yann Arthus Bertrand pour m’avoir accordé l’autorisation d’utiliser gracieusement les photographies de « La Terre vue du Ciel ». Ses superbes clichés m’ont inspiré pour bâtir ce projet.
Notre planète mérite notre considération, notre attention, notre respect. A défaut, l’harmonie est rompue et le déséquilibre engendré n’assure plus un quotidien serein. Nos activités humaines ont un retentissement évident à tous les niveaux. Nous avons de plus en plus de mal à vivre heureux et en bonne santé dans un monde au modèle économique centré sur le profit et l’exploitation abusive des richesses naturelles et humaines. Nous sommes coupés de la Nature et de notre nature profonde. Mais la Nature nous interpelle de plus en plus souvent. Nous sommes en équilibre fragile sur le fil de notre destin.
Nous pouvons tous contribuer, chacun à notre manière, à rendre hommage à la Vie et à prendre la mesure de nos attitudes, nos pensées, nos actions. Notre conscience est-elle toujours assez élevée pour assurer notre futur sur Terre ? Notre devenir est directement lié à la préservation durable de notre planète. Il y a urgence à s’éveiller, à se réveiller et à agir.
Je souhaite conserver mon optimisme et le faire partager. Ainsi que l’a affirmé récemment Matthieu Ricard, il est trop tard pour être pessimiste. L’être humain est capable du pire, l’histoire et l’état de notre planète le prouvent, mais il est aussi capable du meilleur. De très nombreuses initiatives individuelles et collectives, souvent discrètes, l’attestent. Il faut conserver à l’esprit que notre responsabilité demeure entière. Chaque contribution à la préservation de l’environnement et de la biodiversité, la transmission des savoirs et la solidarité, illustrent ce comportement responsable porteur de valeurs fondamentales.
Je vous propose donc de visionner ce diaporama, dont les textes sont directement inspirés des photographies qui ont su nourrir ma réflexion et mon envie de témoigner de l’interdépendance de toutes les formes du Vivant.
J’espère que vous regarderez, si vous le ne faites déjà, la Nature avec une gratitude renouvelée et adopterez les gestes qui pourront la sauvegarder par delà les ans.
Pierrette CHAMPALOUX
www.pchampaloux.fr
www.yannarthusbertrand.org
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En partage, ces Instantanés,
Pour témoigner
De la beauté
D’une Nature à préserver,
Par une souveraine humanité
Aux aspirations élevées.
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Persistance des couleurs,
Le même ton sur ton :
Blanc du coton,
Noir de la sueur.
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Les yeux levés vers le ciel,
Les mains prenant soin de la terre,
Jardinier, peux- tu le croire,
Que ton cœur aussi sème des graines d’espoir ?
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De grands tapis colorés,
Pour que la vie soit honorée.
Ne pourrait-on envisager
Une même harmonie pour notre humaine diversité ?
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Surgie du matin lointain,
La caravane se dirige vers le soir satin,
Imprimant sur le sable fin,
L’empreinte de ses lendemains.
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Homme que fais-tu de ta Terre ?
Tu produis, tu consommes et tu jettes.
Qu’as-tu donc en tête ?
Jusqu’à quand cette accumulation de matière ?
Ton irresponsable comportement
Va-t-il perdurer longtemps ?
Ne vois-tu pas que l’état de ton environnement
Te fais déjà vaciller dans tes fondements ?
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Le paysan s’invente une écriture,
Dont les accents abritent entre ses murs,
L’espoir de la récolte future.
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Dans l’immensité ocre des jours,
En clair obscur de sa mémoire,
Un peuple libre projette son histoire,
A pas chaloupés ; son seul discours.
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Le photographe, en prenant de la hauteur,
Révèle l’abysse insondable connaissant le secret des profondeurs.
Un œil grand ouvert
Sur les beautés de l’Univers.
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Civilisation mystère,
Au secret bien gardé,
Tu sais encore taire,
Le sens de tes tracés.
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Homme à l’armure rouillée,
Ton regard ne peut-il être détourné
De tes incessantes avidités ?
Au lieu de la terre convoitée,
Pourras-tu un jour conquérir ton humanité ?
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L’Homme trace sa route
Sur le pourtour de la terre.
Mais la nature peut le mettre en déroute,
Et le conduire vers d’autres repères.
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N’accuse pas la nature,
De vouloir détruire ta culture.
Serais-tu enclin
A la considérer comme élément de ton quotidien ?
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Dans le silence de son cœur,
L’Homme ne ménage point son labeur,
Pour nourrir sa flamme,
Et atteindre la pureté de son âme.
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La Nature dévoile son cœur pur,
Enserré dans un écrin de verdure,
Pour impulser les consciences des Nations,
A vivre en paix, à l’unisson.
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Pour quelques instants partagés
Avec tous les sublimes cétacés,
Pensez-vous que vous les condamnez
Seulement à une privation de liberté ?
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Une réplique de vos habitations,
En reflet de vos modes uniques de pensées,
Le clonage fait perdre l’identité
Et la richesse née de la diversité.
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La colère de la terre, la fureur des éléments,
Ne peut laisser que cendres et désolation.
L’apprentissage de la nécessaire cohabitation
Avec le milieu naturel devient source d’enseignement
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Un peu de couleur dans la vie,
Pour masquer la pâleur de l’esprit,
Et le vide engendré à l’infini,
Des jours déracinés d’une terre enfouie.
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Le voile sur notre humanité,
Ne s’est pas encore levé,
Comme un brouillard gardant le secret
D’une nature hésitant à se révéler.
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De l’obscur des marécages,
Vers la clarté des cieux,
Les ibis invitent au passage
En un vol d’espoir radieux
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L’enclave d’une lointaine communauté
Dans l’immensité de territoires encore ensauvagés.
La sobriété ancestrale d’un peuple insoumis
Qui n’a pas encore foulé le goudron de l’oubli.
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Dans la course effrénée du monde
Cet oryx projette son ombre,
Et ancre sa présence dans le désert du Namib,
Empreinte vitale pour que perdure la vie dans ce milieu aride.
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La Nature n’est jamais aussi belle
Qu’observée en milieu naturel
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Un arbre solitaire,
Centre de son désertique univers,
Pulse comme un soleil majestueux
Et témoigne d’un instinct de vie précieux
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La Nature dans sa splendeur
N’égale que sa grandeur.
Tant de beauté affirmée,
Et de magnificence à préserver !
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La brume du petit matin
Retient en son sein,
Ses songes de la nuit,
Dont le reflet s’étire à l’infini.
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Telle une reine couronnée,
Où coule un sang bleu,
La Terre révèle à nos yeux,
Ses territoires menacés.
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Vestiges de pierres
Qui défient le temps,
Et l’entendement.
La vérité ne semble pas de notre ère.
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La nature façonnée
Par un artiste jardinier,
Telles ces peintures composées,
Par les peuples premiers.
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Témoin d’une civilisation,
Veilleur d’un temps, et de la population,
Destination de pèlerinage et de dévotion,
Le Christ de Corcovado offre sa bénédiction.
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Pour témoigner du sens de sa vie,
L’homme toujours construit
Des lieux où il communie
Pour élever son esprit.